Dans la peau d'un guépard
Quelques instants dans la peau d'un guépard : Pourquoi lui? Parce que j'ai une tendresse particulière pour ce mammifère carnassier si beau, si élégant. On dit qu'il peut se domestiquer, certains l'on fait, mais il faut que ce soit pour sa sauvegarde uniquement. Chaque animal "sauvage" doit rester ce qu'il est.
On le trouve en Afrique, en Asie, mais son territoire se réduit de plus en plus, comme une peau de chagrin. Il doit presque cohabiter avec les hommes, mais les troupeaux sont à proximité. Les félins ne gagneront jamais autre chose que la mort, mais c'est un autre débat.
J'aime tous les félidés, mais lui particulièrement, son long corps élancé, ses coulées brunes comme des larmes sur un visage plein de poussière et qui sont là pour atténuer l'éclat du soleil ; sa détente foudroyante, rapide comme l'éclair (100 Km/h en quelques secondes) ; une telle force alliée à une grande faiblesse : reprendre son souffle, ne pas pouvoir grimper aux arbres (ses griffes ne sont pas rétractiles) pour mettre les petits et la nourriture à l'abri...................... comme d'autres espèces, les femelles élèvent seules leurs petits.
"L'aube. L'air est encore frais, la journée sera chaude. C'est la saison sèche.
Toiletter, allaiter les petits, les mettre à l'abri, une bonne cachette entre deux rochers.
Traverser les hautes herbes, sentir le vent, m'étirer, lécher mon pelage, me débarrasser des insectes.
Surveiller les alentours : les lions, les hyènes, ennemis de toujours.
Me fondre dans la brousse, les oreilles en alerte, les moustaches frémissantes, sentir le vent encore.
Partir à la recherche d'une antilope ou d'une biche : de la viande à tout prix. Nourrir les petits.
Trouver une proie, ramper les sens en éveil : bruits, odeurs................
Muscles tendus, prête à bondir.
Une proie : m'élancer, courir, m'arrêter, respirer.
TOUT A RECOMMENCER."
Dany
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